| Titre : |
Pour une sociologie enfin écologique |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Paul Cary, Auteur ; Jacques Rodriguez, Auteur |
| Editeur : |
Toulouse [France] : Erès |
| Année de publication : |
Impr. 2022 |
| Importance : |
1 vol. (181 p.) |
| Format : |
23 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7492-7449-2 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Organisation communautaire
Sociologie
|
| Mots-clés : |
Sociologie et écologie Travail communautaire |
| Index. décimale : |
301 Sociologie |
| Résumé : |
"La sociologie doit désormais prendre la mesure des transformations écologiques contemporaines. Les auteurs militent pour faire émerger une sociologie renouvelée, lucide et responsable, capable d’influencer les politiques publiques en valorisant les initiatives locales de transition.
La sociologie, majoritairement distante, voire méfiante, dans l’analyse des catastrophes et mobilisations environnementales en cours, doit prendre la mesure des transformations écologiques contemporaines. Paul Cary et Jacques Rodriguez posent des jalons pour faire émerger une sociologie renouvelée, lucide et responsable face aux bouleversements à venir, capable d’influencer les politiques publiques en valorisant les initiatives locales de transition.
Élargir l’objet de la sociologie n’est pas seulement une impérieuse nécessité, c’est également la promesse d’une meilleure compréhension de nos rapports avec le vivant en vue de les rendre plus harmonieux. De nombreuses réflexions et pratiques qui peuvent nous guider en ce sens existent déjà. Admettre la pluralité des natures et en particulier l’existence d’une « part sauvage du monde », élargir la perspective des communs à la nature, appuyer les expériences novatrices de conservations plutôt que de les réduire à du « colonialisme vert », enfin, mettre en lumière la possibilité d’une co-construction de l’action publique par les initiatives locales de transition : telles sont, pour les auteurs, les missions d’une sociologie engagée et déterminée à accompagner notre société dans les changements climatiques et sociaux futurs." (4e de couv.)
|
| Note de contenu : |
INTRODUCTION - RENDRE LA SOCIOLOGIE AUDIBLE FACE A LA CRISE ECOLOGIQUE
Une situation dramatique pour le vivant
Des intellectuels divisés
Une sociologie discrète
Notre positionnement
1. QUELLE SOCIOLOGIE POUR QUEL MONDE
La sociologie, d’un effondrement à l’autre
--- L’effondrement de l’Ancien Régime
--- Le projet sociologique
--- Une ambition progressivement réduite
Environnement et sociologie
--- Un tournant manqué ? La société du risque
--- Dissolution ou indifférence ?
Vers un nouveau projet sociologique
--- Une sociologie des interrelations
--- Une sociologie de la conservation du monde
--- Une sociologie phronétique
Conclusion : le triangle d’or d’une sociologie écologique
2. LA SOCIOLOGIE FACE A LA CONSERVATION. SORTIR DU DUALISME
Conservation : état des lieux, controverses
--- Conservation et aires protégées : des applications très variées
--- Le rewilding en question
--- Wilson et ses ennemis : la proposition Half-Earth
La pensée critique contre la wilderness
--- La wilderness, une dangereuse illusion ?
--- Opposer nature proche et nature lointaine ?
--- Comment la nature nous concerne-t-elle ?
Pistes concrètes pour une sociologie de la conservation
--- Des compensations problématiques
--- Conservation et communautés indigènes
--- Un revenu minimum de conservation
Conclusion
3. LE COMMUN AU DEFI DE L'ECOLOGIE
Le commun face au déni
--- Les communs dans la perspective de Ostrom
--- Le déni et sa production, obstacle majeur du commun
--- Un déni accéléré par les changements dans la biosphère
Quel périmètre pour les communs ?
--- Le commun, sans transformer les institutions ?
--- L’exemple de l’économie sociale
--- Le commun pendant et après la lutte : l’expérience de Notre-Dame-des-Landes
--- Du commun à l’entre-soi ?
Les communs, insuffisants pour penser l’autonomie de la nature sauvage
--- Les communs latents et les communs négatif
--- Une analyse des controverses à Notre-Dame-des-Landes
--- Ontologies relationnelles et alliances interspécifiques
Conclusion
4. TRANSFORMER LE MONDE. DES EXPERIENCES SOCIO-ECOLOGIQUES
Transformer un pays par des politiques écologiques. Le cas du Costa Rica
--- Des résultats frappants
--- Un débat majeur : les paiements pour services environnementaux, instrument de marché ?
--- Des contraintes et spécificités importantes
Transformer un territoire local
--- Le cas de deux villes de l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais
--- Une cogestion municipale : exemples espagnols
--- Gestion communautaire et action publique : un exemple colombien
Des mobilisations multi-échelles militantes
--- Des initiatives citoyennes
--- Au cœur des interrogations, la notion de propriété ?
Conclusion
CONCLUSION
|
| Permalink : |
http://catalogue.iessid.be/index.php?lvl=notice_display&id=25988 |
Pour une sociologie enfin écologique [texte imprimé] / Paul Cary, Auteur ; Jacques Rodriguez, Auteur . - Toulouse (Rue des Alouettes, 11, 31520, France) : Erès, Impr. 2022 . - 1 vol. (181 p.) ; 23 cm. ISBN : 978-2-7492-7449-2 Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
Organisation communautaire
Sociologie
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| Mots-clés : |
Sociologie et écologie Travail communautaire |
| Index. décimale : |
301 Sociologie |
| Résumé : |
"La sociologie doit désormais prendre la mesure des transformations écologiques contemporaines. Les auteurs militent pour faire émerger une sociologie renouvelée, lucide et responsable, capable d’influencer les politiques publiques en valorisant les initiatives locales de transition.
La sociologie, majoritairement distante, voire méfiante, dans l’analyse des catastrophes et mobilisations environnementales en cours, doit prendre la mesure des transformations écologiques contemporaines. Paul Cary et Jacques Rodriguez posent des jalons pour faire émerger une sociologie renouvelée, lucide et responsable face aux bouleversements à venir, capable d’influencer les politiques publiques en valorisant les initiatives locales de transition.
Élargir l’objet de la sociologie n’est pas seulement une impérieuse nécessité, c’est également la promesse d’une meilleure compréhension de nos rapports avec le vivant en vue de les rendre plus harmonieux. De nombreuses réflexions et pratiques qui peuvent nous guider en ce sens existent déjà. Admettre la pluralité des natures et en particulier l’existence d’une « part sauvage du monde », élargir la perspective des communs à la nature, appuyer les expériences novatrices de conservations plutôt que de les réduire à du « colonialisme vert », enfin, mettre en lumière la possibilité d’une co-construction de l’action publique par les initiatives locales de transition : telles sont, pour les auteurs, les missions d’une sociologie engagée et déterminée à accompagner notre société dans les changements climatiques et sociaux futurs." (4e de couv.)
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| Note de contenu : |
INTRODUCTION - RENDRE LA SOCIOLOGIE AUDIBLE FACE A LA CRISE ECOLOGIQUE
Une situation dramatique pour le vivant
Des intellectuels divisés
Une sociologie discrète
Notre positionnement
1. QUELLE SOCIOLOGIE POUR QUEL MONDE
La sociologie, d’un effondrement à l’autre
--- L’effondrement de l’Ancien Régime
--- Le projet sociologique
--- Une ambition progressivement réduite
Environnement et sociologie
--- Un tournant manqué ? La société du risque
--- Dissolution ou indifférence ?
Vers un nouveau projet sociologique
--- Une sociologie des interrelations
--- Une sociologie de la conservation du monde
--- Une sociologie phronétique
Conclusion : le triangle d’or d’une sociologie écologique
2. LA SOCIOLOGIE FACE A LA CONSERVATION. SORTIR DU DUALISME
Conservation : état des lieux, controverses
--- Conservation et aires protégées : des applications très variées
--- Le rewilding en question
--- Wilson et ses ennemis : la proposition Half-Earth
La pensée critique contre la wilderness
--- La wilderness, une dangereuse illusion ?
--- Opposer nature proche et nature lointaine ?
--- Comment la nature nous concerne-t-elle ?
Pistes concrètes pour une sociologie de la conservation
--- Des compensations problématiques
--- Conservation et communautés indigènes
--- Un revenu minimum de conservation
Conclusion
3. LE COMMUN AU DEFI DE L'ECOLOGIE
Le commun face au déni
--- Les communs dans la perspective de Ostrom
--- Le déni et sa production, obstacle majeur du commun
--- Un déni accéléré par les changements dans la biosphère
Quel périmètre pour les communs ?
--- Le commun, sans transformer les institutions ?
--- L’exemple de l’économie sociale
--- Le commun pendant et après la lutte : l’expérience de Notre-Dame-des-Landes
--- Du commun à l’entre-soi ?
Les communs, insuffisants pour penser l’autonomie de la nature sauvage
--- Les communs latents et les communs négatif
--- Une analyse des controverses à Notre-Dame-des-Landes
--- Ontologies relationnelles et alliances interspécifiques
Conclusion
4. TRANSFORMER LE MONDE. DES EXPERIENCES SOCIO-ECOLOGIQUES
Transformer un pays par des politiques écologiques. Le cas du Costa Rica
--- Des résultats frappants
--- Un débat majeur : les paiements pour services environnementaux, instrument de marché ?
--- Des contraintes et spécificités importantes
Transformer un territoire local
--- Le cas de deux villes de l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais
--- Une cogestion municipale : exemples espagnols
--- Gestion communautaire et action publique : un exemple colombien
Des mobilisations multi-échelles militantes
--- Des initiatives citoyennes
--- Au cœur des interrogations, la notion de propriété ?
Conclusion
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Pour une sociologie enfin écologique / Paul Cary
