| Titre : |
"Mon frère n'est plus connecté dans sa tête" : la schizophrénie |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Christine Deroin, Auteur |
| Editeur : |
Paris [France] : Oskar |
| Collection : |
Pas de panqiue, c'est la vie! |
| Importance : |
1 vol. (94 p.) |
| Format : |
19 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
979-10-214-0347-5 |
| Prix : |
12,95 EUR |
| Note générale : |
Comprend une interview de Guy Benamozig. - En appendice, liste d'adresses utiles. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Schizophrénie ** Ouvrages pour la jeunesse
|
| Index. décimale : |
159D Psychiatrie (généralités) |
| Résumé : |
"Extrait
MON FRÈRE N'EST PLUS CONNECTÉ DANS SA TÊTE
Je me suis acheté un très joli cahier à la couverture rose transparente, un stylo blanc et je me suis assise à mon bureau. Calmement. Pourtant, il n'y a rien de joli dans ce que j'ai à écrire. Loin de là.
J'ai seize ans, je m'appelle Mathilde. Mon frère a vingt ans et s'appelle Jules. Mon frère, mon ami, celui que j'adore. Mon frère qui, il y a trois mois, a été diagnostiqué «schizophrène».
Ça fait des jours que je surfe sur Internet pour comprendre. J'ai lu et relu des articles, et aucun ne m'a parlé de mon frère. Je ne le reconnais dans aucun de ces cas qui sont décrits sur l'écran. Jules, c'est le bonheur, c'était la joie, c'est Jules quoi !
Bon d'accord, depuis deux ans il était moins gai, il s'enfermait dans sa chambre et refusait d'en sortir. Les parents essayaient de discuter, voire de crier, mais rien n'y faisait. Le médecin de famille avait fini par parler de dépression adolescente, mais il n'avait pas pu le soigner. Jules, mon Jules, même moi, il me chassait de sa chambre alors qu'avant j'étais la seule à y entrer quand je voulais. Sans frapper.
Je ferme le cahier et je passe la main sur la couverture. Elle est trop belle. C'est bien moi d'acheter un 96 pages pour écrire mon histoire ! J'en ai plein mes tiroirs des cahiers, tous plus beaux les uns que les autres et tous remplis de mots. Je passe des journées entières à écrire, mais, là, c'est plus urgent que d'habitude. Ce n'est plus du jeu.
Jules était toujours premier à l'école, et je suis bien obligée d'en faire autant pour avoir la même gloire que lui auprès des parents. Pour eux, les résultats scolaires, c'est plus qu'important. La moindre note sous la moyenne est cause de discussions infinies et d'un suivi d'au moins quinze jours. Mon père ou ma mère, au choix, derrière mon dos, à vérifier mes devoirs et à rabâcher des remontrances incessantes. La pression, Jules et moi, on la subissait dès la moindre alerte. Mon frère moins que moi, car ses notes flambaient à chaque bulletin trimestriel. Ce n'est pas facile d'avoir un frère qui est un as. Ce n'est pas plus facile d'avoir un frère qui a coulé vers le «rien du tout». Il a commencé sa première année de fac, ne l'a jamais finie et, depuis deux ans, il est sur son lit à rêvasser. Comme s'il était un autre Jules. Pas mon frère. Et, là, les parents sont juste dépassés. Muets.
Présentation de l'éditeur
La collection "Pas de panique, c'est la vie" a été créée pour sensibiliser les adolescents face aux différents troubles du comportement et maladies psychiatriques dont peuvent souffrir des membres de leur famille (parents, frères, s urs, amis proches).
Ces romans ont pour but d apprendre des choses sur ces maladies et troubles, d autant plus si l adolescent a quelqu un dans son entourage qui en souffre. Cela lui permet de mettre des mots sur des maux sans être contraint d assister aux réunions d informations ou d échanges destinées aux familles des malades. L adolescent confronté de près à ces troubles s identifie alors aux personnages et comprend mieux ce qu il ressent.
Cette collection a également pour but de dédramatiser l image véhiculée autour de ces maladies et troubles afin que les adolescents puissent se dire qu il n y a pas de honte à avoir un parent atteint de schizophrénie, de bipolarité ou d hyperactivité...
« Mon père fait des montagnes russes dans sa tête »
Dans ce roman, la maladie abordée est la schizophrénie. Sous la forme d un journal intime, Mathilde, 16 ans, se confie. Elle a besoin d écrire ce qu elle ressent : Jules, 20 ans, son frère adoré a été diagnostiqué schizophrène. Élève modèle et adolescent sans problème, tout a basculé deux ans auparavant : Jules s est mis à déprimer, à arrêter la fac et depuis il passe son temps enfermé dans sa chambre et refuse d en sortir et de parler. Pour Mathilde qui ne reconnaît plus son frère, cette maladie n est pas facile à appréhender..." (www.amazon.fr) |
| Permalink : |
http://catalogue.iessid.be/index.php?lvl=notice_display&id=21238 |
"Mon frère n'est plus connecté dans sa tête" : la schizophrénie [texte imprimé] / Christine Deroin, Auteur . - Paris (France) : Oskar, [s.d.] . - 1 vol. (94 p.) ; 19 cm. - ( Pas de panqiue, c'est la vie!) . ISBN : 979-10-214-0347-5 : 12,95 EUR Comprend une interview de Guy Benamozig. - En appendice, liste d'adresses utiles. Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
Schizophrénie ** Ouvrages pour la jeunesse
|
| Index. décimale : |
159D Psychiatrie (généralités) |
| Résumé : |
"Extrait
MON FRÈRE N'EST PLUS CONNECTÉ DANS SA TÊTE
Je me suis acheté un très joli cahier à la couverture rose transparente, un stylo blanc et je me suis assise à mon bureau. Calmement. Pourtant, il n'y a rien de joli dans ce que j'ai à écrire. Loin de là.
J'ai seize ans, je m'appelle Mathilde. Mon frère a vingt ans et s'appelle Jules. Mon frère, mon ami, celui que j'adore. Mon frère qui, il y a trois mois, a été diagnostiqué «schizophrène».
Ça fait des jours que je surfe sur Internet pour comprendre. J'ai lu et relu des articles, et aucun ne m'a parlé de mon frère. Je ne le reconnais dans aucun de ces cas qui sont décrits sur l'écran. Jules, c'est le bonheur, c'était la joie, c'est Jules quoi !
Bon d'accord, depuis deux ans il était moins gai, il s'enfermait dans sa chambre et refusait d'en sortir. Les parents essayaient de discuter, voire de crier, mais rien n'y faisait. Le médecin de famille avait fini par parler de dépression adolescente, mais il n'avait pas pu le soigner. Jules, mon Jules, même moi, il me chassait de sa chambre alors qu'avant j'étais la seule à y entrer quand je voulais. Sans frapper.
Je ferme le cahier et je passe la main sur la couverture. Elle est trop belle. C'est bien moi d'acheter un 96 pages pour écrire mon histoire ! J'en ai plein mes tiroirs des cahiers, tous plus beaux les uns que les autres et tous remplis de mots. Je passe des journées entières à écrire, mais, là, c'est plus urgent que d'habitude. Ce n'est plus du jeu.
Jules était toujours premier à l'école, et je suis bien obligée d'en faire autant pour avoir la même gloire que lui auprès des parents. Pour eux, les résultats scolaires, c'est plus qu'important. La moindre note sous la moyenne est cause de discussions infinies et d'un suivi d'au moins quinze jours. Mon père ou ma mère, au choix, derrière mon dos, à vérifier mes devoirs et à rabâcher des remontrances incessantes. La pression, Jules et moi, on la subissait dès la moindre alerte. Mon frère moins que moi, car ses notes flambaient à chaque bulletin trimestriel. Ce n'est pas facile d'avoir un frère qui est un as. Ce n'est pas plus facile d'avoir un frère qui a coulé vers le «rien du tout». Il a commencé sa première année de fac, ne l'a jamais finie et, depuis deux ans, il est sur son lit à rêvasser. Comme s'il était un autre Jules. Pas mon frère. Et, là, les parents sont juste dépassés. Muets.
Présentation de l'éditeur
La collection "Pas de panique, c'est la vie" a été créée pour sensibiliser les adolescents face aux différents troubles du comportement et maladies psychiatriques dont peuvent souffrir des membres de leur famille (parents, frères, s urs, amis proches).
Ces romans ont pour but d apprendre des choses sur ces maladies et troubles, d autant plus si l adolescent a quelqu un dans son entourage qui en souffre. Cela lui permet de mettre des mots sur des maux sans être contraint d assister aux réunions d informations ou d échanges destinées aux familles des malades. L adolescent confronté de près à ces troubles s identifie alors aux personnages et comprend mieux ce qu il ressent.
Cette collection a également pour but de dédramatiser l image véhiculée autour de ces maladies et troubles afin que les adolescents puissent se dire qu il n y a pas de honte à avoir un parent atteint de schizophrénie, de bipolarité ou d hyperactivité...
« Mon père fait des montagnes russes dans sa tête »
Dans ce roman, la maladie abordée est la schizophrénie. Sous la forme d un journal intime, Mathilde, 16 ans, se confie. Elle a besoin d écrire ce qu elle ressent : Jules, 20 ans, son frère adoré a été diagnostiqué schizophrène. Élève modèle et adolescent sans problème, tout a basculé deux ans auparavant : Jules s est mis à déprimer, à arrêter la fac et depuis il passe son temps enfermé dans sa chambre et refuse d en sortir et de parler. Pour Mathilde qui ne reconnaît plus son frère, cette maladie n est pas facile à appréhender..." (www.amazon.fr) |
| Permalink : |
http://catalogue.iessid.be/index.php?lvl=notice_display&id=21238 |
|  |
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Interroger des sources externes"Mon frère n'est plus connecté dans sa tête" : la schizophrénie / Christine Deroin
