| Titre : |
Autobiographie d'un épouvantail |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Boris Cyrulnik, Auteur |
| Editeur : |
Paris [France] : Odile Jacob |
| Année de publication : |
2008 |
| Importance : |
1 vol. (279 p.) |
| Présentation : |
couv. ill. en coul. |
| Format : |
22 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7381-2165-3 |
| Prix : |
22,50 EUR |
| Note générale : |
Notes bibliogr. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Adaptation (psychologie)
Psychologie ** Résilience
Traumatisme psychique
|
| Index. décimale : |
159A Psychologie (généralités) |
| Résumé : |
""Face à la perte, à l'adversité, à la souffrance que nous rencontrons tous un jour ou l'autre au cours de notre vie, plusieurs stratégies sont possible: soit s'abandonner à la souffrance et faire une carrière de victime, soit faire quelque chose de sa souffrance pour la transcender.
La résilience n'est pas du tout une histoire de réussite, c'est l'histoire de la bagarre d'un enfant poussé cers la mort qui invente une stratégie de retour à la vie; ce n'est pas l'échec qui est donné dès le début du film, c'est le devenir imprévisible, aux solutions surprenantes et souvent romanesques.
La fabrication d'un récit de soi remplit de nos origines qui troublait notre identité. On bricole une image, on donne cohérence aux évènements, on répare une injuste blessure. Un récit n'est pas le retour au passé, c'est une réconciliation." B.C.
Boris Cyrulnik est allé à la rencontre, ici et ailleurs, dans les différentes cultures du monde, des blessés de la vie, de ces "épouvantails" dont il se fait le biographe et dont il raconte comment ils ont su réparer leurs blessures et faire de leurs fragilités une force de vie." (4è de couv.)
|
| Note de contenu : |
INTRODUCTION - LES CHASSEURS D'OMBRES
Le regard de la photo: un simple énoncé peut changer la manière dont on se sent observé
La phrase qui tue. L'archive qui guérit: à la fin de la phrase, on n'est plus comme avant
La pudeur et la souffrance: souffrir en cachette, parler en public
C'est l'histoire qui ouvre les yeux: des récits pour voir
Une chimère authentique: tout est vrai dans un animal qui n'existe pas
Ce que vous allez lire, peut-être: plan
CHAPITRE 1 - CATASTROPHES NATURELLES ET CHANGEMENTS CULTURELS
Adaptation et évolution au bonheur des cafards: chaos, désastre ou catastrophe
Malheur au vainqueur: l'hyperadaptation mène à la catastrophe
Le trauma, un attracteur étrange: l'étoile du Berger est devenue noire
Histoire et catastrophe naturelle: même un tremblement de terre sera historisé
Quand la vie revient: elle associe ce qui fonctionnait avant le fracas avec ce qui fonctionne après le fracas
Autobiographie et cinéma de soi: on n'extrait du monde que ce qui nous touche
La maturation posttraumatique change le goût du monde: dépression insidieuse ou facteur de résilience
Tout trauma est une relation perverse; la fracas nie l'existence de l'autre
L'épouvantail mélancolique: le retour de la vie après une agonie psychique
L'entourage peut empêcher de se sentir épouvantail: l'estime qu'on attribue au traumatisé constitue le premier nœud de la résilience
Il n'est pas nécessaire d'être gai pour avoir de l'humour: un décalage surprenant crée la distance qui protège
Le bouc émissaire, thérapeute toxique: le soulagement qu'il apporte est une bombe à retardement
Fonction culturelle du délire logique: un récit cohérent qui accable les autres dirige vers le sacrifice émissaire
Action, solidarité et rhétorique: la manière d'organiser les lieux de parole est une action apaisante
CHAPITRE 2 - AU BONHEUR DES PERVERTIS
Trois bonnes raisons pour tuer: légitime défense, imposer sa loi, aimer la mort
Se soumettre pour triompher: tous ensemble nous donnons la victoire à celui qui nous représente
Un terroriste bien tranquille: il a commis un acte monstrueux sans être un monstre
un désir de catastrophe: pour savoir qui l'on est
Quand tout fait signe: un enfant maltraité a besoin d'être hyperattentif à l'autre
La sacrifice qui soigne: quand le bouc n'est pas désigné, le groupe explose
La passion qui nous emporte: au bonheur de Narcisse
La fabrique des héros: passion désespérée
Héroïsme ou dépression: l'héroïsme, mécanisme de défense
L'appauvrissement affectif: une personne, une famille, une culture peuvent l'organiser
Pas de trace de l'autre: le nourrisson, le nazi, le fonctionnaire zélé, le pédiatre islamiste et le criminel sexuel sont sans trace de l'Autre
Technologie et monde sans autre: une société technologique favorise la perversion narcissique
La goût étrange de revivre: payer pour avoir le droit de vivre
La force et le sacrifice: merci de m'avoir épousé. Comment se faire aimer quand on est un épouvantail ?
Western ou success story ?: la résilience n'est pas un récit de réussite, c'est plutôt l'histoire d'une bagarre
La souffrance est là, faut-il l'aimer ?: Doit-on l'accepter, l'érotiser ou ma combattre ?
Combattre la désolation: l'isolement sensoriel familial ou social provoque un anéantissement
Une gentillesse morbide: le père Goriot, emblème du masochisme moral
Les pervers moralisateurs: la pervers parangon de vertu
La signification du mot "pervers" dépend de son contexte: un pervers peut respecter les préceptes de l'Eglise et de la médecine
La perversion, force sociale: les communautés se constituent par le meurtre
CHAPITRE 3 - LES PERROQUETS DE PANURGE
Obéissance ou soumission ?: la dépendance affective des nourrissons les mène à l'autonomie
L'obéissance tranquille: désobéir provoque un stress
L'obéissance socialisante: obéir pour côtoyer ceux qu'on aime explique le grégarisme intellectuel
L'obéissance perverse: celle qui arrêt l'empathie
La servitude volontaire: quel bonheur de se soumettre aux délires que nous inventons !
Effet tranquillisant du panurgisme verbal: répéter un slogan dont on ne comprend pas le sens est une forme de communion
On ne devient pas normal impunément: rétrécir sa mémoire pour constituer son identité
Détruire le langage: empêche de tenir à distance le réel qui nous cogne
Mémoire traumatique et contresens affectueux: le trauma qui gouverne l'histoire de l'un n'est pas inscrit dans l'histoire de l'autre
Abandonné tous les dimanches: on alignait les enfant et on se servait
L'histoire est un produit dangereux: le récit d'une tragédie solidarise le groupe
La non-histoire est encore plus dangereuse: ne rien transmettre, c'est transmettre une inquiétante étrangeté
La rhétorique est une structure affective: la manière de dire ou de se taire organise la transmission de l'affectivité
Aucune histoire n'est innocente: elle induit un sentiment de honte ou de fierté", pour un même fait
Familles sans parents: on a sous-estimé le pouvoir de résilience de la fratrie et des compagnons
CHAPITRE 4 - LES ENFANTS CACHES
Le secret devient un nouvel organisateur du Moi: se taire pour survivre, parler est dangereux
Les récits intimes, dépendent des récits d'alentour: une narration paisible et cohérente n'est pas toujours possible
Les compagnons, tuteurs de résilience: leur distance affective protège du traumatisme
Les récits non-verbaux des enfants cachés: un silence, une mimique ou un regard désignent mieux qu'un mot
Les enfants de boches: on leur a caché leurs origines
De la honte à la fierté: un changement de récit culturel métamorphose le sentiment
Adoption et cultures: le mot désigne et crée des affiliations différentes
L'adoption n'est plus ce qu'on croyait: ce n'st plus une résignation, c'est une déclaration d'amour
L'imaginaire pour recoudre le lien: surinvestir l'école pour lutter contre l'humiliation
Quelques liens mal recousus: enfants froids et parents chauds, rencontre difficile
Fée Carabosse et Blanche-Neige: des fables trop explicatives
L'accordage des imaginaires: quelques fausses notes dans le double roman familial
Lois et récits d'adoption: enfant de la honte ou du bonheur, selon les mythes
Technologie et romans populaires: l'évolution de l'adoption modifie les récits
Après le brouillard des origines, le soleil: mise en lumière par la convergence des récits
EPILOGUE - PAROLES D'EPOUVANTAILS
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| Permalink : |
http://catalogue.iessid.be/index.php?lvl=notice_display&id=17817 |
Autobiographie d'un épouvantail [texte imprimé] / Boris Cyrulnik, Auteur . - Paris (France) : Odile Jacob, 2008 . - 1 vol. (279 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cm. ISBN : 978-2-7381-2165-3 : 22,50 EUR Notes bibliogr. Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
Adaptation (psychologie)
Psychologie ** Résilience
Traumatisme psychique
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| Index. décimale : |
159A Psychologie (généralités) |
| Résumé : |
""Face à la perte, à l'adversité, à la souffrance que nous rencontrons tous un jour ou l'autre au cours de notre vie, plusieurs stratégies sont possible: soit s'abandonner à la souffrance et faire une carrière de victime, soit faire quelque chose de sa souffrance pour la transcender.
La résilience n'est pas du tout une histoire de réussite, c'est l'histoire de la bagarre d'un enfant poussé cers la mort qui invente une stratégie de retour à la vie; ce n'est pas l'échec qui est donné dès le début du film, c'est le devenir imprévisible, aux solutions surprenantes et souvent romanesques.
La fabrication d'un récit de soi remplit de nos origines qui troublait notre identité. On bricole une image, on donne cohérence aux évènements, on répare une injuste blessure. Un récit n'est pas le retour au passé, c'est une réconciliation." B.C.
Boris Cyrulnik est allé à la rencontre, ici et ailleurs, dans les différentes cultures du monde, des blessés de la vie, de ces "épouvantails" dont il se fait le biographe et dont il raconte comment ils ont su réparer leurs blessures et faire de leurs fragilités une force de vie." (4è de couv.)
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| Note de contenu : |
INTRODUCTION - LES CHASSEURS D'OMBRES
Le regard de la photo: un simple énoncé peut changer la manière dont on se sent observé
La phrase qui tue. L'archive qui guérit: à la fin de la phrase, on n'est plus comme avant
La pudeur et la souffrance: souffrir en cachette, parler en public
C'est l'histoire qui ouvre les yeux: des récits pour voir
Une chimère authentique: tout est vrai dans un animal qui n'existe pas
Ce que vous allez lire, peut-être: plan
CHAPITRE 1 - CATASTROPHES NATURELLES ET CHANGEMENTS CULTURELS
Adaptation et évolution au bonheur des cafards: chaos, désastre ou catastrophe
Malheur au vainqueur: l'hyperadaptation mène à la catastrophe
Le trauma, un attracteur étrange: l'étoile du Berger est devenue noire
Histoire et catastrophe naturelle: même un tremblement de terre sera historisé
Quand la vie revient: elle associe ce qui fonctionnait avant le fracas avec ce qui fonctionne après le fracas
Autobiographie et cinéma de soi: on n'extrait du monde que ce qui nous touche
La maturation posttraumatique change le goût du monde: dépression insidieuse ou facteur de résilience
Tout trauma est une relation perverse; la fracas nie l'existence de l'autre
L'épouvantail mélancolique: le retour de la vie après une agonie psychique
L'entourage peut empêcher de se sentir épouvantail: l'estime qu'on attribue au traumatisé constitue le premier nœud de la résilience
Il n'est pas nécessaire d'être gai pour avoir de l'humour: un décalage surprenant crée la distance qui protège
Le bouc émissaire, thérapeute toxique: le soulagement qu'il apporte est une bombe à retardement
Fonction culturelle du délire logique: un récit cohérent qui accable les autres dirige vers le sacrifice émissaire
Action, solidarité et rhétorique: la manière d'organiser les lieux de parole est une action apaisante
CHAPITRE 2 - AU BONHEUR DES PERVERTIS
Trois bonnes raisons pour tuer: légitime défense, imposer sa loi, aimer la mort
Se soumettre pour triompher: tous ensemble nous donnons la victoire à celui qui nous représente
Un terroriste bien tranquille: il a commis un acte monstrueux sans être un monstre
un désir de catastrophe: pour savoir qui l'on est
Quand tout fait signe: un enfant maltraité a besoin d'être hyperattentif à l'autre
La sacrifice qui soigne: quand le bouc n'est pas désigné, le groupe explose
La passion qui nous emporte: au bonheur de Narcisse
La fabrique des héros: passion désespérée
Héroïsme ou dépression: l'héroïsme, mécanisme de défense
L'appauvrissement affectif: une personne, une famille, une culture peuvent l'organiser
Pas de trace de l'autre: le nourrisson, le nazi, le fonctionnaire zélé, le pédiatre islamiste et le criminel sexuel sont sans trace de l'Autre
Technologie et monde sans autre: une société technologique favorise la perversion narcissique
La goût étrange de revivre: payer pour avoir le droit de vivre
La force et le sacrifice: merci de m'avoir épousé. Comment se faire aimer quand on est un épouvantail ?
Western ou success story ?: la résilience n'est pas un récit de réussite, c'est plutôt l'histoire d'une bagarre
La souffrance est là, faut-il l'aimer ?: Doit-on l'accepter, l'érotiser ou ma combattre ?
Combattre la désolation: l'isolement sensoriel familial ou social provoque un anéantissement
Une gentillesse morbide: le père Goriot, emblème du masochisme moral
Les pervers moralisateurs: la pervers parangon de vertu
La signification du mot "pervers" dépend de son contexte: un pervers peut respecter les préceptes de l'Eglise et de la médecine
La perversion, force sociale: les communautés se constituent par le meurtre
CHAPITRE 3 - LES PERROQUETS DE PANURGE
Obéissance ou soumission ?: la dépendance affective des nourrissons les mène à l'autonomie
L'obéissance tranquille: désobéir provoque un stress
L'obéissance socialisante: obéir pour côtoyer ceux qu'on aime explique le grégarisme intellectuel
L'obéissance perverse: celle qui arrêt l'empathie
La servitude volontaire: quel bonheur de se soumettre aux délires que nous inventons !
Effet tranquillisant du panurgisme verbal: répéter un slogan dont on ne comprend pas le sens est une forme de communion
On ne devient pas normal impunément: rétrécir sa mémoire pour constituer son identité
Détruire le langage: empêche de tenir à distance le réel qui nous cogne
Mémoire traumatique et contresens affectueux: le trauma qui gouverne l'histoire de l'un n'est pas inscrit dans l'histoire de l'autre
Abandonné tous les dimanches: on alignait les enfant et on se servait
L'histoire est un produit dangereux: le récit d'une tragédie solidarise le groupe
La non-histoire est encore plus dangereuse: ne rien transmettre, c'est transmettre une inquiétante étrangeté
La rhétorique est une structure affective: la manière de dire ou de se taire organise la transmission de l'affectivité
Aucune histoire n'est innocente: elle induit un sentiment de honte ou de fierté", pour un même fait
Familles sans parents: on a sous-estimé le pouvoir de résilience de la fratrie et des compagnons
CHAPITRE 4 - LES ENFANTS CACHES
Le secret devient un nouvel organisateur du Moi: se taire pour survivre, parler est dangereux
Les récits intimes, dépendent des récits d'alentour: une narration paisible et cohérente n'est pas toujours possible
Les compagnons, tuteurs de résilience: leur distance affective protège du traumatisme
Les récits non-verbaux des enfants cachés: un silence, une mimique ou un regard désignent mieux qu'un mot
Les enfants de boches: on leur a caché leurs origines
De la honte à la fierté: un changement de récit culturel métamorphose le sentiment
Adoption et cultures: le mot désigne et crée des affiliations différentes
L'adoption n'est plus ce qu'on croyait: ce n'st plus une résignation, c'est une déclaration d'amour
L'imaginaire pour recoudre le lien: surinvestir l'école pour lutter contre l'humiliation
Quelques liens mal recousus: enfants froids et parents chauds, rencontre difficile
Fée Carabosse et Blanche-Neige: des fables trop explicatives
L'accordage des imaginaires: quelques fausses notes dans le double roman familial
Lois et récits d'adoption: enfant de la honte ou du bonheur, selon les mythes
Technologie et romans populaires: l'évolution de l'adoption modifie les récits
Après le brouillard des origines, le soleil: mise en lumière par la convergence des récits
EPILOGUE - PAROLES D'EPOUVANTAILS
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