Titre :	Etouffer la révolte : la psychiatrie contre les Civil Rights, une histoire du contrôle social
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Jonathan Metzl, Auteur ; Antoine Bargel, Traducteur ; Alexandre Pateau, Traducteur
Editeur :	Paris [France] : Autrement
Année de publication :	DL 2020
Importance :	1 vol. (398 p.)
Présentation :	ill.,graph., couv. ill. en coul.
Format :	21 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-7467-5395-2
Note générale :	Notes bibliogr. p. [361]-396
Langues :	Français (fre)
Catégories :	Contrôle social ** Etats-Unis ** 1945-1990 Hôpitaux psychiatriques ** Etats-Unis ** 1945-1990 Mouvements des droits civiques ** Etats-Unis ** 1945-1990 Noirs américains ** Discrimination ** 1945- 1990 Noirs américains ** Santé mentale ** 1945-1990 Psychiatrie ** Etats-Unis ** 1945-1990 Racisme ** Aspect psychologique ** Etats-Unis ** 1945-1990 Schizophrénie ** Diagnostic ** Etats-Unis ** 20e siècle Sciences et racisme ** Etats-Unis ** 1945-1990
Index. décimale :	308RAC Racisme
Résumé :	"Alors que le mouvement des droits civiques commence à embraser l’Amérique des années 1950, les hôpitaux psychiatriques attestent d’une étrange évolution du diagnostic de la schizophrénie : jusque-là réservée aux intellectuels et aux femmes au foyer blanches, la maladie devient soudain l’apanage d’ une nouvelle catégorie d’individus – majoritairement des hommes noirs et en colère. C’est en se plongeant dans les archives de l’hôpital d’État d’Ionia (Michigan) que le psychiatre Jonathan Metzl a fait cette découverte stupéfiante. D’inhibés qu’ils étaient, les « nouveaux» schizophrènes se voient qualifiés de belliqueux ou de paranoïaques et, parallèlement, sous la plume des grands psychiatres de l’époque, la schizophrénie devient une « psychose de révolte ». Plus encore, l’abus diagnostique s’immisce dans le langage courant au point que même Martin Luther King ou Stokely Carmichael le reprendront à leur compte, faisant de la schizophrénie une image de l’identité afro-américaine scindée en deux par l’hégémonisme blanc. Dans cet ouvrage passionnant, J. Metzl met au jour un racisme institutionnel d’un genre nouveau : l’instrumentalisation de la psychiatrie à des fins de domination des populations. Un ouvrage plus que jamais nécessaire, à l’heure où l’urgence de déconstruire toute forme de racialisation apparaît de façon toujours plus éclatante." (4e de couv.)
Permalink :	http://catalogue.iessid.be/index.php?lvl=notice_display&id=24156

Etouffer la révolte : la psychiatrie contre les Civil Rights, une histoire du contrôle social [texte imprimé] / Jonathan Metzl, Auteur ; Antoine Bargel, Traducteur ; Alexandre Pateau, Traducteur . - Paris (France) : Autrement, DL 2020 . - 1 vol. (398 p.) : ill.,graph., couv. ill. en coul. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-7467-5395-2
Notes bibliogr. p. [361]-396
Langues : Français (fre)

Catégories :	Contrôle social ** Etats-Unis ** 1945-1990 Hôpitaux psychiatriques ** Etats-Unis ** 1945-1990 Mouvements des droits civiques ** Etats-Unis ** 1945-1990 Noirs américains ** Discrimination ** 1945- 1990 Noirs américains ** Santé mentale ** 1945-1990 Psychiatrie ** Etats-Unis ** 1945-1990 Racisme ** Aspect psychologique ** Etats-Unis ** 1945-1990 Schizophrénie ** Diagnostic ** Etats-Unis ** 20e siècle Sciences et racisme ** Etats-Unis ** 1945-1990
Index. décimale :	308RAC Racisme
Résumé :	"Alors que le mouvement des droits civiques commence à embraser l’Amérique des années 1950, les hôpitaux psychiatriques attestent d’une étrange évolution du diagnostic de la schizophrénie : jusque-là réservée aux intellectuels et aux femmes au foyer blanches, la maladie devient soudain l’apanage d’ une nouvelle catégorie d’individus – majoritairement des hommes noirs et en colère. C’est en se plongeant dans les archives de l’hôpital d’État d’Ionia (Michigan) que le psychiatre Jonathan Metzl a fait cette découverte stupéfiante. D’inhibés qu’ils étaient, les « nouveaux» schizophrènes se voient qualifiés de belliqueux ou de paranoïaques et, parallèlement, sous la plume des grands psychiatres de l’époque, la schizophrénie devient une « psychose de révolte ». Plus encore, l’abus diagnostique s’immisce dans le langage courant au point que même Martin Luther King ou Stokely Carmichael le reprendront à leur compte, faisant de la schizophrénie une image de l’identité afro-américaine scindée en deux par l’hégémonisme blanc. Dans cet ouvrage passionnant, J. Metzl met au jour un racisme institutionnel d’un genre nouveau : l’instrumentalisation de la psychiatrie à des fins de domination des populations. Un ouvrage plus que jamais nécessaire, à l’heure où l’urgence de déconstruire toute forme de racialisation apparaît de façon toujours plus éclatante." (4e de couv.)
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