La littérature pour la jeunesse : médiologie des pratiques et des classements / Pierre Bruno

Public ISBD Titre : La littérature pour la jeunesse : médiologie des pratiques et des classements Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Bruno, Auteur Editeur : Dijon [France] : Ed. universitaires de Dijon Année de publication : impr. 2010 Collection : Sociétés Importance : 1 vol. (193 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-915611-61-8 Prix : 18 EUR Note générale : Bibliogr. p. [169]-189. - Notes bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Littérature pour la jeunesse ** Histoire et critique Index. décimale : 087J Littérature de jeunesse (comme sujet) Résumé : "Qu'est-ce que la littérature pour la jeunesse ? A quoi sert-elle ? Faut-il d'ailleurs parler de littérature «de» jeunesse ou de littérature «pour» la jeunesse ? Comment distinguer textes littéraires et productions sérielles ? Peut-on tout dire aux enfants ? Au fil des ans, ces questions ont suscité bien des réponses car le livre est une «machine à lire» complexe (R. Escarpit). La littérature ne peut donc être comprise si l'on ignore le caractère conflictuel de ses définitions, de ses hiérarchies et de ses délimitations. Si cette approche médiologique de la littérature pour la jeunesse ne peut apporter de réponses définitives à des questions en débat, elle nous permet de comprendre le fondement des discours dominants. Elle aide surtout le lecteur (chercheur, enseignant, bibliothécaire...) à faire évoluer son regard sur la vie même du livre et, une fois mises à mal les fausses évidences, à dégager les fondements de ses actions futures." (4è de couv.) Note de contenu : PEUT-ON DÉFINIR ET COMPRENDRE LA LITTÉRATURE POUR LA JEUNESSE ? Définir: un impossible classement objectif ? — Les classements comme fondement de la vie littéraire — un classement des textes composites Comprendre: Quelle “économie” pour le livre ? — L’”économie”: intérêt, limites, fonctions — La médiation du livre: une économie “cachée”... — L’économie “sociologique” — interdisciplinarité et limites du savoir LES NOUVEAUX OBJETS D'ÉTUDE DE LA MÉDIATION LITTÉRAIRE: CLASSEMENTS, INSTITUTIONS, RÉSEAUX ET CHAMPS Les classements littéraires — Les classements éditoriaux du public juvénile en 1997: une enfance, une adolescence — Une approche dynamique des classement: l’album et le système des goûts Les institutions et leurs fonctions — Les institutions comme reflets des luttes dans le “champ”: les prix littéraires sont-ils truqués ? — Les institutions comme régulation du “champ”: le salon du livre de Montreuil 1997 Le “réseau” critique en 2008: concurrence et institutionnalisation — Développement et crise des institutions — Concentration et institutionnalisation: un pluralisme menacé — Vers une analyse scientifique des réseaux LES DISCOURS ET LEURS LOGIQUES: MÉDIATIONS ET CONCEPTIONS DU LITTÉRAIRE Le paradigme: fonds commun et divergence Le paradigme militant: la littérature pour la jeunesse comme “curieuse exception” aux loins du littéraire — Une culture moyenne — Un enfant “table rase” — Classements et hiérarchies Le paradigme humaniste: le triomphe de la “nature” enfantine” — Une pédagogie du plaisir — Une “nature” enfantine ambivalente Le paradigme critique: littérature pour la jeunesse et domination sociale — La remise en question des limites formelles — Psychanalyse, marxisme, structuralisme… 1985-2010: Mutation ou progrès de la critique ? — Les termes du débat — Progression des savoirs ou changement de paradigmes ? — Quelle fonction pour la littérature pour la jeunesse ? ECRIRE POUR LA JEUNESSE: LITTERATURE OU COMMUNICATION ? Procédés et conventions d’écriture — L’explicitation — La moralisation — La simplification Michel Tournier ou les limbes littéraires — La simplification stylistique — La perte de sens "SÉRIES" ET “LONGS SELLERS”: DE LA "SOUS-LITTÉRATURE" À LA "LITTÉRATURE DE SUPERMARCHÉ" Un phénomène (para)littéraire devenu un phénomène marchand — La dynamique historique de l'offre: l’exemple des Bibliothèques Rose et Verte — Une littérature “de supermarché” — L’édition “décomplexée”: nouvelles séries, nouveaux auteurs, nouveaux éditeurs Classement et stratégie d’écriture — Chair de Poule ou la sérialité assumée — Martine: les mutations d’une série populaire — Titeuf en dérapage contrôlé — Les “séries”, démocratisation ou segmentation de l’écrit ? CONCLUSION: COMPRENDRE ET METTRE À PROFIT LA “MACHINE À LIRE" Permalink : http://catalogue.iessid.be/index.php?lvl=notice_display&id=18635 La littérature pour la jeunesse : médiologie des pratiques et des classements [texte imprimé] / Pierre Bruno, Auteur . - Dijon (4, Boulevard Gabriel, 21000, France) : Ed. universitaires de Dijon, impr. 2010 . - 1 vol. (193 p.) : couv. ill. en coul. ; 23 cm. - (Sociétés) . ISBN : 978-2-915611-61-8 : 18 EUR Bibliogr. p. [169]-189. - Notes bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Littérature pour la jeunesse ** Histoire et critique Index. décimale : 087J Littérature de jeunesse (comme sujet) Résumé : "Qu'est-ce que la littérature pour la jeunesse ? A quoi sert-elle ? Faut-il d'ailleurs parler de littérature «de» jeunesse ou de littérature «pour» la jeunesse ? Comment distinguer textes littéraires et productions sérielles ? Peut-on tout dire aux enfants ? Au fil des ans, ces questions ont suscité bien des réponses car le livre est une «machine à lire» complexe (R. Escarpit). La littérature ne peut donc être comprise si l'on ignore le caractère conflictuel de ses définitions, de ses hiérarchies et de ses délimitations. Si cette approche médiologique de la littérature pour la jeunesse ne peut apporter de réponses définitives à des questions en débat, elle nous permet de comprendre le fondement des discours dominants. Elle aide surtout le lecteur (chercheur, enseignant, bibliothécaire...) à faire évoluer son regard sur la vie même du livre et, une fois mises à mal les fausses évidences, à dégager les fondements de ses actions futures." (4è de couv.) Note de contenu : PEUT-ON DÉFINIR ET COMPRENDRE LA LITTÉRATURE POUR LA JEUNESSE ? Définir: un impossible classement objectif ? — Les classements comme fondement de la vie littéraire — un classement des textes composites Comprendre: Quelle “économie” pour le livre ? — L’”économie”: intérêt, limites, fonctions — La médiation du livre: une économie “cachée”... — L’économie “sociologique” — interdisciplinarité et limites du savoir LES NOUVEAUX OBJETS D'ÉTUDE DE LA MÉDIATION LITTÉRAIRE: CLASSEMENTS, INSTITUTIONS, RÉSEAUX ET CHAMPS Les classements littéraires — Les classements éditoriaux du public juvénile en 1997: une enfance, une adolescence — Une approche dynamique des classement: l’album et le système des goûts Les institutions et leurs fonctions — Les institutions comme reflets des luttes dans le “champ”: les prix littéraires sont-ils truqués ? — Les institutions comme régulation du “champ”: le salon du livre de Montreuil 1997 Le “réseau” critique en 2008: concurrence et institutionnalisation — Développement et crise des institutions — Concentration et institutionnalisation: un pluralisme menacé — Vers une analyse scientifique des réseaux LES DISCOURS ET LEURS LOGIQUES: MÉDIATIONS ET CONCEPTIONS DU LITTÉRAIRE Le paradigme: fonds commun et divergence Le paradigme militant: la littérature pour la jeunesse comme “curieuse exception” aux loins du littéraire — Une culture moyenne — Un enfant “table rase” — Classements et hiérarchies Le paradigme humaniste: le triomphe de la “nature” enfantine” — Une pédagogie du plaisir — Une “nature” enfantine ambivalente Le paradigme critique: littérature pour la jeunesse et domination sociale — La remise en question des limites formelles — Psychanalyse, marxisme, structuralisme… 1985-2010: Mutation ou progrès de la critique ? — Les termes du débat — Progression des savoirs ou changement de paradigmes ? — Quelle fonction pour la littérature pour la jeunesse ? ECRIRE POUR LA JEUNESSE: LITTERATURE OU COMMUNICATION ? Procédés et conventions d’écriture — L’explicitation — La moralisation — La simplification Michel Tournier ou les limbes littéraires — La simplification stylistique — La perte de sens "SÉRIES" ET “LONGS SELLERS”: DE LA "SOUS-LITTÉRATURE" À LA "LITTÉRATURE DE SUPERMARCHÉ" Un phénomène (para)littéraire devenu un phénomène marchand — La dynamique historique de l'offre: l’exemple des Bibliothèques Rose et Verte — Une littérature “de supermarché” — L’édition “décomplexée”: nouvelles séries, nouveaux auteurs, nouveaux éditeurs Classement et stratégie d’écriture — Chair de Poule ou la sérialité assumée — Martine: les mutations d’une série populaire — Titeuf en dérapage contrôlé — Les “séries”, démocratisation ou segmentation de l’écrit ? CONCLUSION: COMPRENDRE ET METTRE À PROFIT LA “MACHINE À LIRE" Permalink : http://catalogue.iessid.be/index.php?lvl=notice_display&id=18635

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