Titre : |
Artistes au travail : on bouscule les idées reçues |
Type de document : |
texte imprimé |
Editeur : |
Bruxelles [Belgique] : Culture & Démocratie |
Année de publication : |
DL 2016 |
Importance : |
1 vol. (83 p.) |
Format : |
21 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
349 Droit social – Droit du travail. Législation sociale |
Résumé : |
"Le Cahier 06 de Culture & Démocratie, sous le titre "Artistes au travail. On bouscule les idées reçues.", reprend les actes du colloque organisé le 24 avril 2015 à Bruxelles. Le statut d'artiste y est abordé dans une perspective sociétale globale, en partant de la question suivante: "à partir des artistes, comment l’étude des régimes de précarité peut nous aider à relancer une critique du monde du travail tel qu’il est organisé aujourd’hui?".
"Nous avons voulu aborder d’une manière originale la réflexion sur le statut social de l’artiste, sa place dans la société, le régime de reconnaissance. On sait que c’est complexe : comment normaliser un travail qui, dans ses processus, est par nature hors normes? Comment lui conserver toute liberté, respecter ses propres filières de sélection et de reconnaissance, tout en offrant aux artistes des garanties de stabilité sociale standard? “Intermittent, précaire”, sont des termes souvent utilisés pour qualifier le travail des artistes. Mais il y a dans la société beaucoup d’autres précaires, et aussi différentes formes d’intermittence. Comment avoir une réflexion globale sur cette précarité, subie ou voulue? Qu’est-ce que cela nous apprend sur le rôle du travail dans la société? Plutôt que de vouloir traiter le statut d’artiste comme un cas à part, isolé et stigmatisé, un cas d’école difficile que l’on voudrait régler en superficie, avec un agencement légal plus ou moins bricolé, nous suggérons qu’une réflexion globale sur l’intermittence pourrait élargir l’approche et déboucher sur des manières de concevoir les droits sociaux, pour les artistes et pour les autres travailleurs, d’une manière plus novatrice et progressiste (alors que l’on est de plus en plus dans une tendance régressive). Avoir quelque chose de cet ordre à l’esprit: à partir des artistes, comment l’étude des régimes de précarité peut nous aider à relancer une critique du monde du travail tel qu’il est organisé aujourd’hui?" (site de l'éditeur) |
Permalink : |
http://catalogue.iessid.be/index.php?lvl=notice_display&id=21555 |
Artistes au travail : on bouscule les idées reçues [texte imprimé] . - Bruxelles (Rue Emile Feron, 70, 1060, Belgique) : Culture & Démocratie, DL 2016 . - 1 vol. (83 p.) ; 21 cm. Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
349 Droit social – Droit du travail. Législation sociale |
Résumé : |
"Le Cahier 06 de Culture & Démocratie, sous le titre "Artistes au travail. On bouscule les idées reçues.", reprend les actes du colloque organisé le 24 avril 2015 à Bruxelles. Le statut d'artiste y est abordé dans une perspective sociétale globale, en partant de la question suivante: "à partir des artistes, comment l’étude des régimes de précarité peut nous aider à relancer une critique du monde du travail tel qu’il est organisé aujourd’hui?".
"Nous avons voulu aborder d’une manière originale la réflexion sur le statut social de l’artiste, sa place dans la société, le régime de reconnaissance. On sait que c’est complexe : comment normaliser un travail qui, dans ses processus, est par nature hors normes? Comment lui conserver toute liberté, respecter ses propres filières de sélection et de reconnaissance, tout en offrant aux artistes des garanties de stabilité sociale standard? “Intermittent, précaire”, sont des termes souvent utilisés pour qualifier le travail des artistes. Mais il y a dans la société beaucoup d’autres précaires, et aussi différentes formes d’intermittence. Comment avoir une réflexion globale sur cette précarité, subie ou voulue? Qu’est-ce que cela nous apprend sur le rôle du travail dans la société? Plutôt que de vouloir traiter le statut d’artiste comme un cas à part, isolé et stigmatisé, un cas d’école difficile que l’on voudrait régler en superficie, avec un agencement légal plus ou moins bricolé, nous suggérons qu’une réflexion globale sur l’intermittence pourrait élargir l’approche et déboucher sur des manières de concevoir les droits sociaux, pour les artistes et pour les autres travailleurs, d’une manière plus novatrice et progressiste (alors que l’on est de plus en plus dans une tendance régressive). Avoir quelque chose de cet ordre à l’esprit: à partir des artistes, comment l’étude des régimes de précarité peut nous aider à relancer une critique du monde du travail tel qu’il est organisé aujourd’hui?" (site de l'éditeur) |
Permalink : |
http://catalogue.iessid.be/index.php?lvl=notice_display&id=21555 |
|